Les officiers SPP ne sont que quantité négligeable pour le DGSCGC

Les officiers de sapeurs-pompiers professionnels qui préparent, organisent et dirigent les secours en France ne sont que quantité négligeable pour la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Pour preuve, à quelques jours du Congrès national des sapeurs-pompiers de France, au moment même où le ministre de l’Intérieur va venir à la rencontre de la principale composante de la sécurité civile, la DGSCGC impose, sans la moindre discussion possible, les textes
régissant l’avenir des cadres sapeurs-pompiers professionnels.

Apres un texte polémique et unilatéral sur les fonctions de direction rejeté de justesse début juillet, c’est maintenant au tour des infirmiers d’être déclarés inutiles dans les négociations qui concernent leur avenir.

Le syndicat Avenir secours majoritaire dans l’encadrement des SDIS de France s’insurge contre cet état de fait !

A quand un dialogue social conforme aux annonces gouvernementales ? A quand une direction générale qui prend en compte ses forces vive ?

Quelques jours après avoir rencontré le ministre et le nouveau directeur général lors d’entretiens qui nous ont assuré leur volonté de dialogue et de construction de l’avenir, force est de constater que les actes démontrent tout le contraire !
Deux solutions : soit des sous-fifres se livrent à une vendetta de l’encadrement des secours en France sans que leur hiérarchie soit au courant, soit le gouvernement veut mettre la population en danger en dégoutant de leur mission ceux qui chaque seconde de l’année travaillent à améliorer la réponse donnée à ceux qui composent le 18.

Le syndicat Avenir Secours doit rencontrer une nouvelle fois le ministre de l’Intérieur lors du congrès d’Avignon. Il s’y est engagé. Nous comptons lui faire savoir que ce n’est pas l’orage qui gronde au loin mais la rancœur et la colère de ceux qui structurent et dirigent la plus grande force vive de la sécurité civile française. Et qu’ils se feront entendre afin de ne pas laisser écrire l’avenir des secours en France par des apprentis-sorciers.

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