La mauvaise foi pour détruire les carrières

Jeudi soir, quelle ne fut pas notre surprise de voir la DGSCGC, dans un communiqué, annoncer l’annulation pure et simple des concours 2015 de capitaine de sapeurs-pompiers.

Malgré toutes les tractations tentées vendredi, les « hauts fonctionnaires » de notre maison de tutelle refusent de remettre ces concours au calendrier. Sous des prétextes plus ou moins clairs, ils justifient une décision prise sans concertation et en dépit du bon sens.

En effet, RIEN ne s’oppose à la réalisation des concours. Seul un report de deux ou trois semaines de l’écrit du concours externe était-il à envisager.

Mais cela, c’est sans compter sur ce qui semblait être prévu depuis longtemps : la volonté de ne pas réaliser ces concours dont il semble que même l’organisation n’était qu’embryonnaire.

Il va être facile pour certains de reprocher aux organisations syndicales d’avoir demandé le respect du droit.

Souvenons-nous que sans la nullité du CNFPT, les élections du 4 décembre 2014 n’auraient pas été annulées. Sans leur autisme de l’époque, le dépouillement aurait été repoussé de 15 jours et tout serait rentré dans la normale.

Souvenons-nous que sans leur interprétation fallacieuse et orientée des textes, la répartition des sièges aurait été logique et n’aurait pas obligé le report de trois semaines de la CAP. Report qui aurait pu être moindre si dès le jugement connu, la CAP avait été immédiatement repoussée d’une semaine comme nous l’avions immédiatement proposé.

Alors :

• NON ! Nous ne laisserons pas cette situation en l’état ;
• NON ! Nous ne laisserons pas annuler les concours pour le confort des fonctionnaires de la DGSCGC ;
• NON ! Les errances du CNFPT ne seront pas la cause du retard de carrière des futurs capitaines.

Messieurs les décideurs de la DGSCGC, réveillez-vous ! Il s’agit de votre travail et de votre mission de préparer ces concours ! Ne devenez pas les fossoyeurs de la carrière des futurs capitaines.

Aujourd’hui même par écrit et ce soir verbalement, nous interpellons le ministre de l’Intérieur contre ce déni de droit, ce déni d’équité et la volonté de notre administration générale d’enterrer les carrières de nos collègues !

Retour aux actus