SDIS du Nord : Avenir Secours fait appel au Président de la République pour que les droits fondamentaux auxquels chaque citoyen est éligible soient respectés par le président du CASDIS

Quelle mauvaise surprise pour cinq officiers du SDIS du Nord, convoqués par le président du conseil d'administration suite à leur participation à la manifestation « armée mexicaine » du 29 septembre dernier.

« La démission ou les représailles » : voilà en substance et sans droit de réponse ce que leur a annoncé le président de CASDIS.

Serions‐nous revenus 67 ans en arrière sur ces terres du Nord où la grande grève des mineurs de 1948 réprimée par la violence entraîna 3 000 licenciements et une répression féroce de l’Etat avant que ne soit reconnu le droit de ses hommes et femmes vingt ans plus tard ? La représentation du département autorise‐t‐elle à Lille de bafouer les droits élémentaires des fonctionnaires, fussent‐ils officiers de sapeurs‐pompiers ?

Avenir Secours s’insurge et s’indigne de ces méthodes d’un autre temps qui n’ont plus cours que dans quelques pays régulièrement fustigés par la France et ceci quelle que soit l’appartenance syndicale des officiers visés.

Dès aujourd’hui, nous avons saisi le Président de la République de ces méthodes anticonstitutionnelles. Mais aussi, nous interrogeons sur son avis le chef de file du parti de M. WILMOTTE qui, de par ses anciennes fonctions à la tête de l’Etat, est membre de droit du Conseil constitutionnel.

Le Nord est un département de la France et à ce titre, il doit en respecter la Constitution et les lois de la République.

Avenir Secours comprend les contingences économiques. C’est un syndicat progressiste et constructif, légaliste et respectueux de la pluralité. Mais Avenir Secours restera toujours le défenseur des libertés individuelles et du droit syndical et ceci quel que soit le positionnement des agents concernés !

Qu’on se le dise !

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